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COP25/Madrid : Nicaise Moulombi, négociateur infatigable pour la lutte contre les changements climatiques

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Nicaise Moulombi et Claude Nyamugabo Bazibuwe, Ministre en charge des Forêts et de l'Environnement RDC

A la veille de la clôture des travaux de la COP25 Chili-Madrid, ouverts depuis le 01 décembre dernier, le Gabonais Nicaise Moulombi, a particulièrement retenu l’attention tant par la qualité de ses interventions et de ses plaidoiries au cours de ses assises, tant par la pertinence de ses prises de positions devant la presse, ou encore par sa capacité de mobilisation des ressources tant humaines que financières. On peut sans risque de se tromper affirmer qu’il est le négociateur africain le plus en vue au cours de cette messe annuelle pour la défense de la planète.

Totalement dévoué à la cause environnementale en Afrique, Monsieur Nicaise Moulombi est un militant infatigable pour la préservation de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques. Président Exécutif du Réseau des Organisations de la Société Civile pour l’Économie Verte en Afrique Centrale (ROSCEVAC), Monsieur Moulombi est titulaire d’un MBA de l’Université du Québec à Montréal. Il a fait ses premières armes dans le secteur portuaire et maritime. Il vient une fois encore, lors de cette 25e conférence des parties sur les changements climatiques, porter très haut la voix de la société civile de la sous-région d’Afrique Centrale.

« L’Afrique centrale est le poumon de l’humanité, nous confie-t-il, nous devons valoriser notre patrimoine naturelle. Notre région contient la forêt du bassin du Congo, mais elle subit des agressions de toutes parts du fait de nos ressources. Voici l’une des raisons qui m’ont emmené à mettre sur pied l’ONG Croissance Saine Environnement. »

A l’heure où il est question pour les pays africains de réviser et d’actualiser leurs CND d’ici 2020, pour le Gabonais il ne doit plus être question d’augmenter leurs ambitions climatique, mais il est plutôt crucial que les financements climatiques soient orientés vers l’Afrique afin de faire face aux catastrophes  auxquelles plusieurs pays font face, et ainsi régler les pertes et dommages comme le préconise l’accord de Paris sur le climat.

L’autre préoccupation de Monsieur Moulombi concerne l’article 6 de l’accord de Paris sur le climat. Un article qui porte sur les mécanismes du marché de carbone, dont il revient simplement d’appliquer la justice climatique.

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