Le milliardaire nigérian Dangote annonce la construction d’une usine de production de ciment au Gabon, dont la capacité de production est supérieure à 3,000 tonnes par jour. Un investissement de 75 millions de dollars pour Dangote Cement, propriété de l’homme le plus riche d’Afrique, qui a choisi de faire du Gabon son hub en Afrique centrale.
A travers ce projet, dont l’achèvement est prévu au premier trimestre 2021, Aliko Dangote entend combler l’écart entre la production et la consommation de ciment au Gabon, indique un communiqué de l’entreprise diffusé ce weekend.
La nouvelle usine de ciment, implantée sur un terrain de 10,5 hectares situé près du New Owendo International Port (NOIP) à proximité d’Owendo, non loin de la capitale Libreville, sera dotée d’une capacité de production d’un million de tonnes par an. De quoi répondre aux besoins du marché national et sous-régional, selon Dangote Cement.
Impact positif sur le prix…
La nouvelle installation, qui entrera en service, l’année prochaine, permettra notamment de réduire le coût d’un sac de ciment en supprimant les frais liés à l’importation, indique Devakumar Edwin, le directeur exécutif de Dangote Industries Ltd.
« La demande en ciment reste élevé compte tenu de la croissance démographique, le nombre de nouveaux projets et les divers investissements en cours et à venir », explique de son côté le directeur de Dangote Cement pour le Gabon, le Dr. Daniel Camarasa. Pour lui, l’implantation de son groupe dans le pays permettra à la fois de répondre à la demande croissante en ciment de la population, mais aussi de rendre le secteur plus compétitif et donc de tirer les prix vers le bas.
… et sur l’emploi
Autre atout mis en avant par le groupe : la création d’emplois. Les usines de Dangote cement sur le continent africain ont permis la création de 30 000 emplois directs et 420 000 emplois indirects.
Si à ce stade, l’impact sur l’emploi au Gabon n’a pas été précisé, le groupe Dangote laisse toutefois entendre qu’il sera important. Des experts nigérians seront dès le départ envoyés dans le pays pour assurer la formation des personnels locaux et assurer le transfert de compétences et de savoir-faire.
Source : La Libreville
