Intervenant lors du 9e forum mondial sur l’eau à Dakar, au Sénégal, le Président du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale, Nicaise Moulombi, a appelé à la mobilisation de la communauté internationale pour la réduction de l’impact des pollutions sur le vivant, dont principalement l’homme et l’animal, dans la sous-région du bassin du Congo.
Le Président du ROSCEVAC estime que les pollutions chimiques sont à l’origine des pathologies chroniques ou des maladies non transmissibles, qui s’ajoutent aux maladies infectieuses
Il est donc urgent selon le leader de la société civile de promouvoir des actions conjointes et d’engager des investissements intelligents et durables sur les déterminants environnementaux de la santé, en vue de la réduction des risques.
« Il est crucial de réduire la charge chimique du cycle de l’eau, et mieux évaluer la performance des filières de traitement de l’eau, avec des outils de diagnostic plus robustes et protecteurs du vivant vis à vis de la pollution chimique », a-t-il suggéré.
Nicaise Moulombi pense qu’il faut en effet être plus protecteur et plus prédictif pour renforcer la sécurité de la santé de l’Homme et des écosystèmes
Il a suggéré aussi la formation des experts chevronnés en Santé Environnement, dans les 11 pays de la sous-région de la CEEAC, en vue d’opérationnaliser les programmes de lutte contre l’impact des déchets organiques et chimiques sur l’eau et les écosystèmes.