Le président Teodoro Obiang Nguema a annoncé l’octroi aux enchères de 26 licences pétro-gazières il y a une semaine. Une annonce qui attise les convoitises des géants pétroliers étrangers.
Pour surmonter la crise de la chute des prix du brut, et relancer l’activité pétrolière décroissante de son pays, le président de la Guinée équatoriale a de quoi attirer l’intérêt des compagnies étrangères.
Depuis la semaine dernière, et jusqu’au 27 septembre prochain, Teodoro Obiang Nguema a ouvert aux plus offrants l’octroie de 26 licences pétro-gazières, dont 24 licences offshore et 2 licences onshore. Parmi ces blocs, deux recèlent des ressources naturelles déjà confirmées : le bloc gazier R, renommé EG-27, pour lequel le groupe Ophir Energy avait tenté en vain de réunir les financements nécessaire pour installer une usine flottante de gaz naturel liquéfié, et le bloc EG-23, qui comprend le puits de gaz d’Estaurolita et le puits de pétrole de Tsavarita.
Rosnef, Eni et ExxonMobil sur les rangs
Cette annonce a été faite lors du congrès Cape VII de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (l’APPO), qui s’est tenu du 2 au 5 avril à Malabo. Elle a rapidement trouvé un écho favorable auprès des grands groupes pétroliers internationaux, comme le révèle la plateforme d’information spécialisée sur le pétrole S&P Global Platts. Le géant du pétrole russe Rosneft, et l’italien Eni ont notamment manifesté leur intérêt pour le bloc EG-27, de même que le groupe chinois CNOOC et le malaisien Pétronas.
Les ressources gazières de ce bloc sont estimées à 3,7 milliards de pieds-cubes (TcF), sachant que le projet Fortuna d’Ophir y prévoyait une production de gaz naturel liquéfié de 2,2 millions de tonnes par an.
Résultat en octobre 2019
« Nous avons reçu beaucoup de propositions pour ce bloc, notamment de la part de Russes. Ils ont fait une proposition très séduisante, mais nous voulons tout de même que tout le monde fasse une offre », a déclaré le ministre du Pétrole, Gabriel Obiang Lima, à S&P Global Platts.
Source : Jeune Afrique