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Anouchka Grâce Mombo, femme de conviction et de combat

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Leader politique, femme de conviction et de combat, Anouchka Grâce Mombo, spécialiste en Gestion de production, diplômée de l’Académie de sciences tertiaires et industrielles ( ASTI), mère de famille, a fait ses premiers pas en politique au sein du PDG, occupant de nombreux postes de responsabilité. En 2018, elle est séduite par le pragmatisme des SDG.  Entretien !

Pouvez-vous nous parler de votre parcours politique ?

J’ai commencé la politique au comité n°1 de la première section du 6e arrondissement de Libreville en 2001 dans le parti démocratique gabonais (PDG), puis je monte comme responsable en charge des femmes de l’UFPDG de la première section. Plus tard en 2005, je suis impliquée dans la campagne  présidentielle pour faire réélire le président Omar Bongo Ondimba.  En 2009, nous battons campagne pour le président Ali Bongo et en 2016, je monte au bureau fédéral du PDG comme chargée des élections. Entre temps depuis 2012,  j’avais déjà créé l’association ‘’Femmes battantes’’ qui s’élargit dans les neuf provinces du Gabon.

Je suis passé également par le RASGA (2014-2015) où j’ai occupé le poste de rapporteur général. J’ai intégré aussi la Dynamique des femmes leaders pour la paix où j’ai été nommée secrétaire générale (2015-2017). Je suis membre de la plateforme du réseau des femmes panafricaines au Gabon et nommée Ambassadeur de la Paix en 2017 par la fédération pour la paix universelle au monde.

Aux élections législatives de 2018, je suis nommée directeur de campagne du candidat PDG aux 2ème siège du 6ème arrondissement.

Aujourd’hui, j’ai fait mon entrée aux SDG comme Secrétaire National Adjoint en charge des femmes. Je partage parfaitement la vision de ce parti, une vision ancrée sur le développement du pays et la satisfaction des attentes de nos populations.

Peut-on savoir un peu plus sur l’association ‘’Femmes battantes’’ ?

L’association Femmes Battantes a pour objectif la lutte contre le chômage et  la précarité chez les jeunes filles gabonaises. Elle travaille aussi pour apporter de l’aide aux veuves et orphelins. Nous avons organisé  plusieurs formations sur l’entrepreneuriat dans le cadre de l’autonomisation des femmes à Libreville et à Port-Gentil. Plus de mille femmes ont bénéficié de ces formations qui ont permis à beaucoup de s’insérer dans la vie professionnelle et à certaines de pouvoir  continuer leurs études, et jusqu’à maintenant l’association avec sa nouvelle présidente poursuit toujours ses activités.

Avant cette interview, nous avons questionné votre entourage qui vous définit comme une femme de valeurs.  Une réaction?

Le développement d’une société dépend des valeurs qu’elle défend et promeut. J’essaie avec d’autres femmes de défendre au quotidien les valeurs d’éthique, la probité morale, le respect d’autrui, le pardon, la vérité, l’honnêteté, la compassion et surtout l’amour du prochain.

Avez-vous un message à l’endroit des jeunes filles qui vous considèrent comme un modèle de réussite ?

La femme selon les écritures biblique a été créée pour être une aide, celle qui protège,  harmonise et coordonne.  La femme a donc un devoir divin qui l’oblige à s’impliquer fermement dans la marche de l’évolution en reconnaissant les valeurs et les missions qui lui ont été confiées par le Tout Puissant.

Beaucoup de jeunes femmes gabonaises ont ignoré leurs valeurs et copient sans discernement le modèle de vie occidental. Cela cause un grand préjudice à notre société et à la femme elle-même.  Nous devons nous  lever pour prendre notre destin en main. Il est aussi temps de nous affirmer dans des postes décisionnels.

Que faut-il faire aujourd’hui face à la crise des valeurs, mieux encore la crise comportementale ?

Tout d’abord, les jeunes doivent prendre conscience de leur avenir, faire une introspection du vécu de leurs parents, chercher à comprendre les causes de l’échec et se battre pour rectifier le tir. Chaque jeune doit se fixer des objectifs et chercher à faire mieux que ses parents. Par ailleurs je crois que les jeunes devraient se détourner de la sexualité précoce, dont les conséquences impactent négativement l’atteinte de leurs buts.

Il y a également le problème de la démission parentale. C’est un gros souci à l’origine de la crise comportementale observée chez les jeunes   La mission des parents est sacrée, et c’est à eux de semer les graines de la réussite dans la vie de leurs enfants, c’est à eux de monter le chemin. Malheureusement beaucoup de parents ne constituent pas de modèles pour leurs enfants.

Il revient aux parents de préparer leurs enfants à affronter les défis de la vie en assumant pleinement leur rôle.  Beaucoup d’hommes malheureusement ne désirent les femmes que pour le plaisir sexuel. Ils ne sont jamais présents sur le champ des responsabilités.  Ce qui expose et rend les enfants très vulnérables. Beaucoup de femmes se retrouvent seules à élever plusieurs enfants.

Il faut restaurer les valeurs de famille.  La cellule familiale est malade et les enfants sont les principales victimes. La société est à l’image des familles.

A suivre ….

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