La Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNI) bat de l’aile depuis plusieurs années, un peu à la manière de la société gabonaise des Transports (SOGATRA).
Nous apprenons avec le quotidien national l’Union de ce 12 février que la Compagnie ne dispose aujourd’hui que d’un seul bateau opérationnel. Les autres équipements, en raison de leur vétusté sont depuis en rade. Mais comment en est-on arrivé là ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
La CNNI n’arrive plus aujourd’hui à assurer pleinement ses missions : transporter les personnes et les biens par voies maritime, lagunaire et fluviale, principalement entre la capitale politique Libreville et la capitale économique Port-Gentil. Pourtant la demande est forte.
Le gouvernement pense aujourd’hui établir des partenariats publics-privés pour sortir la CNNI de la zone de turbulence. Le nouveau directeur général de la Compagnie, Carl Ngueba Boutoundou, a du pain sur la planche.