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La BAD soutient l’entrepreneuriat et la création d’emplois

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Le Projet d’appui aux micros, petites et moyennes entreprises et à l’emploi des jeunes (PAMPEJ), lancé en mai 2017 en Mauritanie, porte déjà ses premiers fruits à mi-parcours de son exécution. Il a permis de créer plus d’un millier d’emplois et de lancer plusieurs centaines de micro, petites et moyennes entreprises (MPME), selon le rapport de la Banque africaine de développement publié le 7 janvier dernier.

Le projet a été financé par un prêt de la Banque de 3,5 millions de dollars américains et un don de 714 000 dollars du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel de l’institution. Son objectif est de contribuer à la promotion des MPME et de l’entreprenariat des jeunes et des femmes. Il vise également à assurer une offre pérenne de services financiers inclusifs et à renforcer les capacités des acteurs institutionnels.

Trois ans après le démarrage du PAMPEJ, quelque 600 micro, petites et moyennes entreprises ont été créées et fonctionnent correctement. Par ailleurs, 900 entrepreneurs, dont 40% de jeunes, ont bénéficié d’un soutien de l’Institut national de promotion de la formation technique et professionnelle (INAP FTP). Parmi eux, 600 ont exprimé le besoin de se développer tandis que les 300 autres ont demandé une formation.

Le principe pour ces 600 entrepreneurs est le suivant : chacun crée son propre emploi ainsi qu’un autre emploi pour un compagnon de profession. Résultat : 1 200 emplois ont été créés depuis 2018 alors que le PAMPEJ doit s’achever en octobre 2022.

En outre, six structures d’appui-accompagnement des MPME sont opérationnelles. Onze représentants des structures fonctionnelles ont reçu une formation liée à leurs activités, précise le rapport de la Banque qui porte précisément sur l’état d’exécution et sur les résultats (EER) du projet.

Afin d’assurer un suivi et un accompagnement efficaces des promoteurs des MPME, neuf structures ont été soutenues par la fourniture d’équipements informatiques. Quelque 840 femmes et jeunes filles ont également reçu des équipements par le biais d’un leasing (location avec option d’achat).

Une centaine d’autres jeunes doivent être formés à des petits métiers. Leurs besoins en formation ont été identifiés et le processus a été engagé. Cependant, il est retardé par les effets de la pandémie de Covid-19, qui a aussi touché la Mauritanie, depuis son apparition à la fin de l’année 2019.

« Des retards avaient été enregistrés au démarrage du projet mais aussi au niveau des procédures de passation de marché. Mais le projet a rattrapé ces retards et obtenu des résultats tangibles. Nous considérons que le projet atteindra son rythme de croisière au cours de l’année 2021 », prévoit le rapport de la Banque africaine de développement.