Le Gabon prend part à la 8e conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique par le truchement de la société civile, notamment Croissance Saine Environnement représentée par son président Nicaise Moulombi vivement interpelé lors de cette conférence africaine par ses pairs africains sur la liberté de la presse au Gabon.
Les travaux de ces assises s’ouvrent ce 28 août 2019 à Addis-Abeba en République fédérale d’Ethiopie et doivent prendre fin dans 48 heures.
La Commission de l’Union africaine (CUA), la Commission économique unie pour l’Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement (BAD), en collaboration avec le gouvernement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie (FDRE) et l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA), ont convoqué cette conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique (CCDA), mettant l’accent sur les contributions des experts, des décideurs politiques et les praticiens.
Elle permettra de recueillir les contributions d’experts africains, notamment des responsables politiques, des scientifiques et des chercheurs, des jeunes, des femmes et d’autres groupes marginalisés, de la société civile et d’ONG, etc., sur tous les thèmes du Sommet climat des Nations Unies..
La conférence suscitera un élan politique sur les initiatives ambitieuses des pays africains et des parties prenantes dans le compte à rebours du Sommet.
Le sommet est organisé autour de six thèmes clés et de trois domaines supplémentaires, à savoir :
Thèmes clés :
Financement du climat et tarification du carbone : mobiliser des sources de financement publiques et privées pour favoriser la dé-carbonisation de tous les secteurs prioritaires et améliorer la résilience ; codirigé par la France, la Jamaïque et le Qatar et soutenu par la Banque mondiale ;
Transition énergétique : accélérer le passage des énergies fossiles aux énergies renouvelables et réaliser des gains significatifs en efficacité énergétique ; codirigé par l’Ethiopie et le Danemark
Transition industrielle : industries en transformation telles que le pétrole et le gaz, l’acier, le ciment, les produits chimiques et les technologies de l’information ; codirigé par l’Inde et la Suède et soutenu par le Forum économique mondial ;
Solutions axées sur la nature: réduction des émissions, augmentation de la capacité d’immersion et amélioration de la résilience dans et entre les forêts, l’agriculture, les océans et les systèmes alimentaires, notamment par la conservation de la biodiversité, en s’appuyant sur les chaînes d’approvisionnement et la technologie; codirigé par la Chine et la Nouvelle-Zélande et soutenu par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et M. David Nabarro, directeur stratégique des compétences, des systèmes et des synergies pour le développement durable ;
Infrastructures, villes et action locale : faire progresser l’atténuation et la résilience aux niveaux urbain et local, en mettant l’accent sur les nouveaux engagements en matière de bâtiments à faibles émissions, de transports en commun et d’infrastructures urbaines ; et la résilience des citadins pauvres ; codirigé par le Kenya et la Turquie ;
Résilience et adaptation : faire progresser les efforts mondiaux pour traiter et gérer les impacts et les risques du changement climatique, en particulier dans les communautés et les pays les plus vulnérables codirigé par l’Egypte et le Royaume-Uni et soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Autres domaines d’intervention prioritaires
Stratégie d’atténuation: créer un élan pour d’ambitieuses contributions déterminées au niveau national (CDN) et des stratégies à long terme pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Le Chili, comme président de la COP25 , sera appuyé par Mme Patricia Espinosa, Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), M. Achim Steiner, Administrateur du PNUD, et M. Paul Polman, Président de l’Équipe B ;
Engagement des jeunes et mobilisation du l’opinion publique: mobiliser les citoyens du monde entier pour lutter contre les changements climatiques et pour que les jeunes soient intégrés et représentés dans tous les aspects du Sommet, y compris dans les six domaines de la transformation. Co-dirigé par les Îles Marshall et l’Irlande avec le soutien de l’Envoyé du Secrétaire général des Nations Unies pour la jeunesse, ainsi que de l’Alliance Pan Africaine pour la Justice Climatique (PACJA), entre autres acteurs non étatiques (ANE) du monde entier ;
Facteurs sociaux et politiques: prendre des engagements dans des domaines qui ont une incidence sur le bien-être des populations, tels que la réduction de la pollution atmosphérique, la création d’emplois décents, le renforcement des stratégies d’adaptation au changement climatique et la protection des travailleurs et des groupes vulnérables. Codirigé par le Pérou et l’Espagne avec le soutien du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DESA), de l’Organisation internationale du travail (OIT) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).