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Environnement : Nicaise Moulombi chez le Ministre de la Santé

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Le ministre de la santé a reçu ce 25 juillet 2019 en audience, le 2nd Vice-président du conseil économique, social et environnemental (CESE) et Directeur de l’observatoire du développement durable des produits et services des industries du Gabon, Nicaise Moulombi,  qui a bénéficié d’un don de la banque Africaine de développement ( BAD) pour réaliser en 2017,  une cartographie de pollution industrielle, laquelle présentait déjà une situation alarmante sur le  corridor du Moyen-Ogooué jusqu’à la Ngounié.

Au cours de l’audience de ce jeudi, Nicaise Moulombi qui est par ailleurs le président du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale ( ROSCEVAC) a transmis officiellement au Ministre de la Santé,  la synthèse du rapport de l’étude réalisée en 2017 avec l’appui financier de la BAD.

Cette étude présente les aspects  liés  à l’impact environnemental dans la zone de Ndjolé. Elle prend en compte les activités en rapport avec l’exploitation de l’or, du manganèse de Ndjolé et les activités agropastorales.  Prise en compte, elle aurait permis d’anticiper sur l’incident des poissons retrouvés morts dans l’Ogooué et qui fait la Une des manchettes des journaux depuis une semaine.

Le Ministre de la Santé, médecin  de formation a été très sensible au plaidoyer de  l’Observatoire du Développement Durable des Produits et Services des Industries du Gabon et a rassuré le 2nd vice-président du CESE de regarder avec beaucoup d’intérêt le rapport de l’étude qu’il a jugé assez fourni et de s’en référer au Premier Ministre, chef du gouvernement pour in fine avoir une stratégie de riposte.

Revenant sur la problématique de Mounana, Nicaise Moulombi, s’est montré  très fortement préoccupé par la situation de cette ville, qui selon certaines indiscrétions serait exposée à la  dangerosité et au taux élevé des radiations.

Le leader de la société a évoqué également lors de cette audience, les cas de la décharge de Mindoubé et du lac de Nzeng Ayong, ainsi que du site de SUCAF dans le Haut-Ogooué,  sans oublier la problématique  des bassins versants de Libreville qui présentent une dangerosité extrêmement élevée.

Pour Nicaise Moulombi, il est temps que les gouvernants prennent leurs responsabilités devant un environnement de plus en plus dégradant et ce d’autant plus que vivre dans un environnement sain et propice au développement durable fait partie aujourd’hui des  droits fondamentaux des citoyens.

« Cette audience qui a duré plus de 2h30, s’est terminée sur une note d’espoir de voir le gouvernement mettre en place une commission pluridisciplinaires  pour mieux apprécier ce qui vient de se passer dans le fleuve Ogooué, à Lambaréné », souligne Nicaise Moulombi.

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