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Enquête sur la mort des poissons dans l’Ogooué : Croissance Saine et l’observatoire ODDIG annoncent le déploiement d’une équipe indépendante scientifique

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C’est pour tenter d’élucider ce mystère que l’Ong Croissance Saine Environnement (CSE), a sollicité l’expertise du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CENAREST), au cours d’une table ronde organisée dans la capitale Gabonaise.

C’est suite à la publication des résultats de recherche du CENAREST publiés sous forme d’hypothèses que l’Ong Croissance Saine Environnement a décidé de soumettre aux scientifiques leur rapport lié au phénomène de la mort des poissons sur la surface du fleuve l’Ogooué. Phénomène inhabituel survenu à Lambaréné, Ndjolé dans le Moyen – Ogooué et, Mouila (province de la Ngounié) et qui se propage vers d’autres localités de la partie sud du Gabon.

« L’or exploité dans la province du Moyen – Ogooué est associé au TAB et à l’uranium. Est-ce que l’exploitation de ces matières n’aurait pas fait ressortir les causes qui ont entrainé une éventuelle pollution », s’est interrogé une experte de Croissance Saine Environnement, interrogation balayée du revers de la main par le Commissaire Général du CENAREST, Daniel Franck Idiata qui l’a qualifié de « rapport politique environnemental », au grand désarroi du président exécutif de cette Ong, Nicaise Moulombi, rappelant au passage les conclusions d’une étude de cartographie de pollution industrielle menée dans les zones concernées s’inscrivant dans le cadre du Programme national d’Evaluation Environnementale des Sites Industriels (PESISE) « d’alerte », financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), et remis au Gouvernement.

Cette confrontation d’hypothèses est de bonne augure pour la manifestation de la vérité estime Nicaise Moulombi, président de l’Ong Croissance Environnement qui souligne : « c’est de très bonne augure, cette contradiction arrive à point nommé. Donc, là, il faut aller sur le terrain pour savoir l’origine en sachant bien qu’il y a déjà l’activité pétrolière, aurifère et minière qui mérite qu’on y regarde de près et faire une analyse au niveau des pathologies de ces 8 derniers mois en phase avec les populations ».

Dans cette quête des causes de la mort des carpes, le Centre International de Recherche Médicale de Franceville (CIRMF), a été mis en contribution.

« Il faudrait que le Gouvernement Gabonais réaffirme son attachement à la recherche scientifique nationale. Le CIRMF c’est bien, le CENAREST c’est mieux », a suggéré, le président Moulombi de l’Ong Croissance Saine Environnement.

Aussi, dans l’optique que le CENAREST soit confronté en matière de chercheurs et de logistique, l’aide de l’expertise étrangère ne serait pas à écarter.

Avec Gabon Initiatives

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