Malgré la brutalité des crises pétrolières de 2015 et 2017, le secteur hors-pétrole a enregistré des résultats considérables en termes de contribution à l’économie nationale, renseigne le journal l’Union.
Selon la Première ministre, Rose-Christiane Ossouka Raponda, citée par notre source, l’on doit cette percée à la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’industrialisation (SNI) lancée en 2013.
Dix ans après, le poids du PIB non-pétrolier est passé de 56 % en 2010 à près de… 80 % en 2021. « Cette approche de développement industriel de l’économie gabonaise parvient, progressivement, à construire sa résilience grâce aux choix courageux qui ont été faits dès 2009, en décidant d’accentuer les efforts en faveur des secteurs présentant un fort potentiel de création de richesse et d’emplois. S’il est vrai que, pris individuellement, le poids du pétrole reste important dans l’économie nationale (26 % du PIB contre 2,3 % pour l’industrie du bois), nous pouvons nous satisfaire de la tendance globale enregistrée pour l’ensemble du secteur hors-pétrole », a indiqué la cheffe du gouvernement, citée par le quotidien l’Union.
Cependant, a-t-elle insisté, des efforts doivent être encore faits pour augmenter le niveau des investissements, et partant de l’attractivité de ces secteurs à fort potentiel pour que leur contribution au développement du pays soit plus forte, et prenne définitivement le relais du pétrole.
« La transformation de l’économie gabonaise est en cours. Mais, elle doit être amplifiée et accélérée. C’est tout le sens du Plan d’accélération de la transformation (PAT) que met en œuvre aujourd’hui le gouvernement. Cette approche du développement industriel de l’économie gabonaise doit produire beaucoup plus de richesse qu’aujourd’hui pour contribuer à réduire le niveau de pauvreté et des inégalités sociales », a-t-elle expliqué.